En Angleterre, dans les années 1970, la population connaît une longue période de chômage. Pour les jeunes, l'école s'arrête à seize ans, et il n'y a pas de travail pour eux. No future for us, ainsi que le chantait les Sex Pistols dans God Save The Queen .
A ce moment, ce qui frappe, c'est la violence dans la société Anglaise. En effet, les punks ne font que répondre à cette violence, par leur dégaine et leur musique. Pour la première fois, les thèmes de la maladie, du sexe et du chômage sont évoqués dans des textes. C'est également le premier mouvement qui va réellement intégrer les femmes, montant sur scène pour se faire entendre.
Les looks punk à base de Do It Yourself (DIY) vont apparaître dans les rues, et là, personne ne fait semblant ! Pour se raser la tête, déchirer ses vêtements et accrocher des chaînes de vélo à un pantalon rafistolé, il fallait vraiment avoir beaucoup de rage !
En Grande-Bretagne, bien que le mouvement punk fut assez bref et qu'il ait rapidement dévié vers le hardcore, le ska et le oï, il aura été le plus intense, avec des punks désireux de rejeter la culture mainstream. Dans une chanson du Clash, le chanteur déclare : " Pas d'Elvis, pas de Beatles ni de Rolling Stones en 1977 ".
L'instrumentation typique de la musique punk est alors basée sur deux guitares, une batterie, une basse et des chants. Dans le premier album des Ramones, au moins la moitié des quatorze morceaux fait moins de deux minutes... Cependant, beaucoup de chansons punk conservent une structure très liée au rock'n'roll avec la reprise du refrain et une signature rythmique en 4/4. C'est seulement dans la seconde moitié de l'histoire du mouvement que les groupes vont sortir de ce format, souvent illustré par le hardcore.